Dans mes précédents travaux, J’adjoignais au stuc des éléments en bois naturel, exclusivement des branches marquées par la main de l’homme :
Les têtes de chat de tilleul, résultat de plusieurs décennies de taille, sont pour moi comme une sentence.
Année après année, le couperet tombe et annule les élans de la pousse, rendant le corps rabougris, tordu.
Pour ce triptyque il s'agit d’un morceau de tronc de châtaignier naturellement vidé de son cœur, provenant d’un gigantesque remaniement d’un morceau de montagne Cévenoles pour un jardin d’agrément.
De plus, J’ai à la fois le sentiment de « réparer » un dégât causé par l’homme et à la fois, par cette technique particulière, d’inverser les tendances naturelles des matières :
Ici le bois est figé, c’est la pierre qui le colonise.
Tronc creux de châtaignier coupé en 3 tranches dont le cœur se rempli peu à peu de pierre.
Pensés en triptyque, ils forment un mouvement perpétuel, s’ouvrant et se fermant indéfiniment.
Comme un ressac, une marée, un mouvement de lune.
Dimensions : Diamètre des tranches de châtaignier : 55cm
Hauteur sur leur socle de fer : 81 cm.